27 janvier 2008
Fontaine tue
Fès,
Livre des livres
Manuscrit enfoui
Oublié
Sous les dalles d’une demeure
interdite
Chaque syllabe est un conte
Troué par les rats
Chaque maison est une fable
Illisible
Une porte sur l’obscur
Des syllabes tombent en
poussière
Des pierres enceintes crachent
des souvenirs
L’humidité leur a rendu l’âme
Images embellies
Les hommes passent et
piétinent le temps
Ils ne savent pas ce qu’ils
font
Fès est dans les mots
Ruelles trahies, vendues par les enfants de l’erreur.
Poème de Tahar Benjelloun.
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