12 février 2008
Les ruelles d'enfance
Quel malheur a fait sa demeure
Dans les ruelles d’enfance ?
Le soleil quitte la ville
Emportant les terrasses vers les sables
Les traverses se superposent
Entre les mains des artisans
Des mains pleines de couleurs,
Rongées par le bruit et la rouille.
Les murs se poussent
Le ciel s’éloigne
Fès a sommeil
Elle dort pour ne plus panser ses blessures.
(Tahar Benjelloun)
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